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Nuits Violettes

13 avril 2010

L'homme, ses droits, ses différences , et mes prises de tête .

Avertissement : 

Ceci n'est pas l'aboutissement de ma pensée, loin de là . Cela fait déjà un moment que je planche sur le sujet, mais suis loin d'avoir trouvé quelque chose de convenable . Cependant, vous commencez a être quelques uns a m'en demander plus . Voici donc un résumé de mon avancé . Puisse le débat être fertile ...

 

 

 

 

Cela fait déjà fort longtemps que quelque chose me dérange dans la devise de notre beau pays .

Liberté, Egalité, Fraternité .

Déjà, son pendant universel : 

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Mais c'est un autre sujet, à traiter lors d'un prochain article. Revenons donc à cette devise.

Si vous suivez un peu les rares articles de ce blog, vous avez pu comprendre que je ne suis pas un grand adepte des utopies .

Mais là, on touche carrément au foutage de gueule . Les années passent, le malaise subsiste . Et, de jour en jour, les contre-exemples s'accumulent . 

La liberté est tombée en premier . 

Déterminisme, Destin, Volonté Divine ... étrangement, les théories fleurissent pour lui chercher des noises

Mais là encore, je n'y ai pas encore assez réfléchi. La Fraternité est peut être celle ou les exemples sont les plus inégaux . L'homme semble vraiment être capable du pire comme du meilleur. 1-1, balle au centre. Cela commence à ronfler au fond de la salle, j'attaque donc la partie de ce soir. 

Égalité . 

Il est bien évident que nous naissons tout sauf égaux . En sexe déjà, mais aussi en taille, physique, intelligence, force , pouvoir, milieu, pays, couleur, j'en passe et des meilleures .Dans un souci d'équité, et parce que cela semblait la meilleure solution en un temps donné, il fut décidé que malgré toutes les évidentes différences , l' humain devait être considéré comme égal, devant la loi comme devant son prochain. Il me semble évident que cette solution est imparfaite. Reste d'éducation scientifique, chercher d'où vient le problème .

Il me semble qu'il tire directement ses racines du postulat lui même . 

Chose terriblement nouvelle ( et passablement effrayante je vous l'avoue, une certaine idée de sacrilège m'est passée par l'esprit ) je me suis donc mis à en chercher un nouveau . Ou plutôt à le modifier. Ce n'est pas la race qui attire mon attention , je vous rassure tout de suite . Après quelques années d'éco et de psycho, l'humanité me semble séparable en classes sociales . Encore une fois prenons des pincettes ( oui, je sais que je suis en terrain glissant ), ce n'est qu'une recherche d'un autre " théorème ", un exercice de l'esprit, non une vérité à appliquer, et encore moins une conviction . 

Sur ces entre-faits , Grenoble est touché par un événement des plus ... triste, consternant, passablement effrayant, et malheureusement relançant la problématique dans laquelle je m'étais engagé . 

Un jeune homme se fait lyncher place Grenette, gratuitement, par une bande de " jeunes " . Je vous laisse en lire plus ici . C'est effectivement un danger existant, pour nous , jeunes sortant le soir . Ou pour les habitants du village Olympique, de Fontaine , etc . Mais qui ne touche que fort peu l'homme d'affaire de Saint Ismier . 

J'en viens à mon idée principale . 

Les crimes et leurs victimes sont différents en fonction des classes sociales . Il me semble évident que nous ne sommes pas égaux devant les infractions . 

Hors une règle n'est applicable qu'à condition de s'exercer de façon similaire a tout son domaine d'application . Que faire d'une loi devant s'appliquer a des domaines qui n'ont ni les même besoins, ni les mêmes attentes ? Les suburbs américaines me semblent une des solutions pratiques les plus parlante . L'homme d'une certaine classe sociale, si il a l'argent de pousser son désir jusqu'au bout , ne souhaite même plus entendre parler de violence, et ne fait plus confiance à la loi pour se protéger . 

Il s'enferme donc dans des résidences surveillées par des hommes en arme, territoire de lois particulières ne s'appliquant qu'à lui . Des lois économiques, des lois antitrust, mais des lois qui ne touchent plus au physique, au concret . 

Peut on , et doit on , juger de la même façon un meurtre gratuit dans une cité défavorisée ( et je ne parle pas d'une attaque place Grenette ) ne connaissant que la violence, et le meurtre gratuit d'un gamin désœuvré roulant en Porsche ? 

Instinctivement, je dirai non .

Vous me direz que c'est pour cela que l'on a inventé les circonstances atténuantes, et que les juges sont là pour " interpréter " la Loi en fonction des circonstances . 

N'est ce pas là la preuve que les lois doivent être adaptées en fonction du milieu " sociologique " dans lesquelles elles s'appliquent ? Ou encore ( ou pire encore ? ) ai je vraiment envie d'être régi par les même lois que mon concitoyen ? Est ce pour cela que je force la démarcation en groupes ?

 

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11 janvier 2010

SMBC RuleZ

9 janvier 2010

Nous nous étions déjà embrassés .Un autre soir

Nous nous étions déjà embrassés .
Un autre soir .
Quand elle ouvrit la porte, la tendresse disparut . 
Un sourire gêné . Une attente, un hochement de tête .
Elle entre doucement, regardant autours d'elle . 
Vous savez, ce port étrange, paumes serrée devant tenant le sac à main, et le regard s'attardant sur le moindre bibelot . 
Je ferme la porte, et me glisse derrière elle . 
Restant loin, je fais glisser une bretelle de sa robe . 
Sans la toucher . Juste découvrir la peau . 
Son cou vrille , ses yeux s'étonnent .
Recul . Admiration pour l'oeuvre de Dieu . 
Face à moi . Ses deux mains toujours agrippée au cuir de son reliquat de féminité . 
Courbe de sein naissant du velours de son corsage . 
Tendant le bras, je fais tomber la seconde bretelle . Et la repousse quand elle s'approche . 
Épaules nues caressées par une cascade de cheveux . 
Le sac est tombé, les mains croisées retenant la muraille de tissu . 
A t'elle comprit que le sac était le seul gardien de sa vertu ?
Un pas en avant . 
Détail de son visage, poitrine gonflée par son souffle, s'apaisant en léger zéphyr sortant de ses lèvres grenats .
Homme à genoux, délaçant les rubans de cothurnes digne de Salammbô . 
Main sur les jambes, doigts qui remontent et glissent .
Un frisson . Main impérieuse sous la jupe . 
L'attente . Elle me jette un regard, perdue .
Attirée, la culotte de dentelle descend doucement . S'attarde sur les genoux . 
Un après l'autre, les pieds laissent passer les arabesques de coton . 
Je me relève . M'éloigne et juge .
Embarrassée . Mains toujours croisées. 
Quelques pas . Déshabiller du regard . S'attarder sur la taille de guêpe, le fourreau du fuseau .
Faire le tour, perdre le regard . 
La tête se baisse . Attente . 
Un doigt sur la fermeture . 
Cambrure du dos . 
Je la fais glisser . 
L'entoure de mes bras, entremêle nos doigts et libère la robe qui s'effondre à ses pieds . 
Un pas de danse, et elle se retourne, brassée de jonc pliée dans le creux de mes bras . 
Elle se redresse, glisse les mains sur l'hymen qu'elle me cache . 
Pudeur de la femme nue, petits seins à l'auréole d'enfant . 

Je tends la main et la guide vers le lit . 

19 août 2009

Date my Avatar Plz

17 août 2009

je suis en forme aujourd'hui

sheeple

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17 août 2009

Oui ca me fait rire

6zjNO

26 juillet 2009

Self made man is comming for you .

bach
25 juillet 2009

What the Hell is Alumium Falcon ?????

17 juillet 2009

News du matin

« une information, c’est quelque chose que quelqu’un, quelque part, veut faire supprimer. Tout le reste, c’est de la publicité. »

Alfred Harmsworth

17 juin 2009

Continuons le débat

Café . Et une petite pause lecture .
Passage obligatoire : L'esprit de l'escalier .
La première citation de Montesquieu m'accroche.

Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre,je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard. (Montesquieu, Pensées, n. 350)

 

je continue donc .
Je vous invite à en faire de même .
N'hésitez plus , c'est ici .

ce texte des plus intéressants me laisse pourtant un goût amer .

Il y a un point dans le texte de Durkheim que je trouve un peu litigieux .

” devait le rendre incapable de penser autre chose que l’abstrait, le général et le simple. Car, pour que l’intelligence soit induite à se représenter le complexe comme tel, pour qu’elle travaille à s’en faire quelque idée, encore faut-il qu’elle en sente la réalité ”

J’avoue rester dubitatif . L’abstraction serait donc par essence simple ?
La limite de la pensée réfléchie sur le réel se heurte à une limite . Celle de ce qui est .

Et même si chaque point de vue la transforme, cela ne reste que des facettes d’une réalité entière et unique.
La pensée de l’abstraction, quand à elle, n’a de limite que l’esprit humain .
Comparer la complexité de la psyché et celle de la réalité me semble difficile, et tomberai de toute façon dans une dialectique basée sur des abstractions .
La simplicité de la réflexion basée sur l’abstrait ne vient elle pas plutôt de la simplicité des postulats dont l’on se sert pour résumer, et parler de ces abstractions ?
Car pour parler d’abstrait nous sommes encore obligés de ramener nos bases au réel , sans lequel nous sommes incapables d’enchainer concepts et idées .
Mais encore une fois, l’abstrait, se basant sur le réel, en embrasse la complexité, amenant une simplification, d’accord, mais basée sur les derniers avancement de la compréhension globale de ce qui est .

Occupons notre journée, parlons en !

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