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Nuits Violettes
9 janvier 2010

Nous nous étions déjà embrassés .Un autre soir

Nous nous étions déjà embrassés .
Un autre soir .
Quand elle ouvrit la porte, la tendresse disparut . 
Un sourire gêné . Une attente, un hochement de tête .
Elle entre doucement, regardant autours d'elle . 
Vous savez, ce port étrange, paumes serrée devant tenant le sac à main, et le regard s'attardant sur le moindre bibelot . 
Je ferme la porte, et me glisse derrière elle . 
Restant loin, je fais glisser une bretelle de sa robe . 
Sans la toucher . Juste découvrir la peau . 
Son cou vrille , ses yeux s'étonnent .
Recul . Admiration pour l'oeuvre de Dieu . 
Face à moi . Ses deux mains toujours agrippée au cuir de son reliquat de féminité . 
Courbe de sein naissant du velours de son corsage . 
Tendant le bras, je fais tomber la seconde bretelle . Et la repousse quand elle s'approche . 
Épaules nues caressées par une cascade de cheveux . 
Le sac est tombé, les mains croisées retenant la muraille de tissu . 
A t'elle comprit que le sac était le seul gardien de sa vertu ?
Un pas en avant . 
Détail de son visage, poitrine gonflée par son souffle, s'apaisant en léger zéphyr sortant de ses lèvres grenats .
Homme à genoux, délaçant les rubans de cothurnes digne de Salammbô . 
Main sur les jambes, doigts qui remontent et glissent .
Un frisson . Main impérieuse sous la jupe . 
L'attente . Elle me jette un regard, perdue .
Attirée, la culotte de dentelle descend doucement . S'attarde sur les genoux . 
Un après l'autre, les pieds laissent passer les arabesques de coton . 
Je me relève . M'éloigne et juge .
Embarrassée . Mains toujours croisées. 
Quelques pas . Déshabiller du regard . S'attarder sur la taille de guêpe, le fourreau du fuseau .
Faire le tour, perdre le regard . 
La tête se baisse . Attente . 
Un doigt sur la fermeture . 
Cambrure du dos . 
Je la fais glisser . 
L'entoure de mes bras, entremêle nos doigts et libère la robe qui s'effondre à ses pieds . 
Un pas de danse, et elle se retourne, brassée de jonc pliée dans le creux de mes bras . 
Elle se redresse, glisse les mains sur l'hymen qu'elle me cache . 
Pudeur de la femme nue, petits seins à l'auréole d'enfant . 

Je tends la main et la guide vers le lit . 

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