Continuons le débat
Café . Et une petite pause lecture .
Passage obligatoire : L'esprit de l'escalier .
La première citation de Montesquieu m'accroche.
Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre,je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard. (Montesquieu, Pensées, n. 350)
je continue donc .
Je vous invite à en faire de même .
N'hésitez plus , c'est ici .
ce texte des plus intéressants me laisse pourtant un goût amer .
Il y a un point dans le texte de Durkheim que je trouve un peu litigieux .
” devait le rendre incapable de penser autre chose que l’abstrait, le général et le simple. Car, pour que l’intelligence soit induite à se représenter le complexe comme tel, pour qu’elle travaille à s’en faire quelque idée, encore faut-il qu’elle en sente la réalité ”
J’avoue rester dubitatif . L’abstraction serait donc par essence simple ?
La limite de la pensée réfléchie sur le réel se heurte à une limite .
Celle de ce qui est .
Et même si chaque point de vue la transforme,
cela ne reste que des facettes d’une réalité entière et unique.
La pensée de l’abstraction, quand à elle, n’a de limite que l’esprit humain .
Comparer la complexité de la psyché et celle de la réalité me semble
difficile, et tomberai de toute façon dans une dialectique basée sur
des abstractions .
La simplicité de la réflexion basée sur l’abstrait ne vient elle pas
plutôt de la simplicité des postulats dont l’on se sert pour résumer,
et parler de ces abstractions ?
Car pour parler d’abstrait nous sommes encore obligés de ramener nos
bases au réel , sans lequel nous sommes incapables d’enchainer concepts
et idées .
Mais encore une fois, l’abstrait, se basant sur le réel, en embrasse la
complexité, amenant une simplification, d’accord, mais basée sur les
derniers avancement de la compréhension globale de ce qui est .
Occupons notre journée, parlons en !